Le Tata Paysages de pierres
Un film de Eveline Berruezo et Patrice Robin
Premier document scientifique français à parler du Tata et de Thiaroye, toujours interdit sur les chaines hertziennes françaises.
Tirailleurs Sénégalais - Extrait Documentaire... par EvelineBerruezo
La campagne de France (10 mai - 25 juin 1940)
3 septembre 1939 Déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l'Allemagne
13 mai 1940 Percée allemande à Sedan
15 mai-12 juin 1940 Bataille des Ardennes
10 juin 1940 Combat de Vernon. Entrée en guerre de l'Italie aux côtés de l'Allemagne
10-25 juin 1940 Bataille des Alpes
17 juin 1940 Demande d'armistice
18 juin 1940 Lyon déclarée ville ouverte
Appel à la résistance du général de Gaulle depuis Londres
19-20 juin 1940 Combats de Montluzin, Chasselay
22 juin 1940 Signature de l'armistice franco-allemand à Rethondes
25 juin 1940 Entrée en vigueur du cessez-le-feu
En juin 1940 des tirailleurs sénégalais résistent à l'ennemi nazi
En juin 1940, des tirailleurs sénégalais occupent une position stratégique pour résister à l’ennemi nazi. L’affrontement dure deux jours. La réaction des Allemands, vainqueurs, est terrible de fureur et de sauvagerie.
Un cimetière africain, un Tata, érigé en pleine campagne française, témoigne de cette bataille.
Le premier document scientifique sur le Tata
Ce documentaire est avant tout un film historique. Les auteurs adoptent l'attitude du chercheur s'interrogeant sur un lieu (un cimetière militaire à Chasselay), sur les faits qui en ont déterminé l'existence, sur la recherche des sources et des témoins.
Il soulève un grand nombre d’interrogations qui sont le point de départ d’une information et d’un questionnement sur la colonisation, sur la France, sur l’Allemagne et sur l’Afrique.
C'est le premier document scientifique sur le Tata. Le témoignage, un propos brut sans censure, est privilégié pour relater un événement tragique, le massacre de tirailleurs sénégalais.
Prendre le temps d'explorer un sujet tabou, de retrouver un soldat survivant, d'écouter des témoins, sans effets, sans reconstitution historique, avec des silences qui persistent, des blessures non guéries, c'est un choix d'exigence qui nous invite à la réflexion et à l'analyse. Cette œuvre suscite la compréhension et l'empathie sans prendre le spectateur en "otage compassionnel", en cela c'est aussi un film éthique .
Ce documentaire est intemporel et contemporain. Il résonne étonnamment au sein de notre société car il nous engage et nous responsabilise, nous spectateurs de ce fait d'histoire.
Dédié aussi à Jean Moulin, ce film est un appel à la résistance pour les valeurs de la démocratie et de l’humanisme.